Quand une tenue suscite la controverse : la ministre des Affaires étrangères d’Haïti, Dominique Dupuy, au cœur des débats sur les réseaux sociaux.
Voilà une polémique à laquelle la ministre des Affaires étrangères d’Haïti ne s’attendait pas. Lors de son voyage au Paraguay aux côtés de l’Assistant-Secrétaire américain pour l’hémisphère occidental, Brian A. Nichols, une photo d’elle portant une chemise jugée trop décolletée a suscité de forts remous sur la toile. Entre critiques acerbes et débats sur le protocole vestimentaire, StarUne Magazine explore cette affaire brûlante avec l’avis des experts.
Pour certains, Dominique Dupuy a simplement voulu adopter un style moderne et féminin. Pour d’autres, son choix vestimentaire est inapproprié pour une Chancelière. Les avis divergent, mais l’affaire ne laisse personne indifférent.
À partir de quand un col devient un décolleté ?
La définition d’un décolleté reste floue et subjective. Diane Gottsman, experte américaine en étiquette, estime que le col doit arriver à 5 cm au-dessus de la naissance de la poitrine. En dessous, c’est officiellement un décolleté. En Haïti, les avis divergent et manquent de précision. Toutefois, Judith Kersaint, coach en image, préconise d’éviter les décolletés plongeants en public, soulignant que cela relève du bon sens.
Fabiola Siméon, experte en protocole, de son côté, partage cette opinion, affirmant que les grands décolletés relèvent de la séduction. Elle insiste sur l’importance de la modestie dans les tenues publiques, surtout pour des figures publiques comme Dominique Dupuy.
La limite pour un beau décolleté sensuel, non-vulgaire
Porter une chemise de manière moderne et féminine implique souvent de déboutonner le premier bouton. Mais combien de boutons peut-on ouvrir sans tomber dans la vulgarité ? Fabiola Siméon conseille de ne jamais déboutonner les boutons situés en dessous de la naissance de la poitrine pour un décolleté réussi.
Selon Judith Kersaint, il est ardu de porter une chemise décolletée sans risquer la vulgarité, contrairement à une robe ou un top. La clé est de choisir un style qui vous correspond, sans tomber dans l’excès.
L’avis des experts sur le bon et le mauvais goût
Mme Siméon précise que le nombre optimal de boutons déboutonnés est conditionné par le modèle et la morphologie. Pour Mme Kersaint, du fait q’une chemise déboutonnée peut facilement devenir vulgaire, il est recommandé de jouer avec les poignets déboutonnés et un ou deux boutons ouverts pour un look décontracté mais élégant.
Libre à chacune de choisir son style
Chaque femme a ses préférences en matière de mode. Mais se prendre pour une célébrité du cinéma ou de la musique n’est pas conseillé, souligne Mme Kersaint. Pour elle, l’important est de rester fidèle à soi-même tout en respectant les codes de la décence.
Les conseils de nos spécialistes peuvent aider celles qui veulent adopter un décolleté sensuel sans être vulgaire.
L’importance du contexte
Il est crucial de rappeler que le contexte joue un rôle déterminant dans le choix vestimentaire. Ce qui peut être acceptable dans un cadre privé ou décontracté ne l’est pas forcément dans un contexte diplomatique. Les experts s’accordent à dire que la tenue doit être adaptée à l’événement et à l’audience.
Qu’on la juge vulgaire ou moderne, la tenue de Dominique Dupuy a suscité un vif débat. Cette controverse montre à quel point les choix vestimentaires peuvent être perçus différemment et combien ils restent sujets à interprétation. Et les critiques à l’encontre de la ministre des Affaire étragères d’Haïti soulèvent des questions sur la liberté vestimentaire et les attentes sociétales envers les femmes en position de pouvoir. Maintenant, c’est à chacun de se faire son propre avis.
Note : Cet article vise à présenter différents points de vue sur la polémique du décolleté de la ministre des Affaires étrangères d’Haïti, Dominique Dupuy, et ne cherche en aucun cas à porter des jugements ou à encourager des critiques négatives envers elle.