L’histoire tragique d’un bébé de deux mois brûlé vif à Kenscoff sous les yeux de sa mère bouleverse le chanteur haïtien Jean Jean Roosevelt. Il exprime, ce mardi 18 février sur ses réseaux sociaux, son désespoir et son incompréhension face à une telle violence.
La star de la scène musicale haïtienne semble profondément meurtrie par l’horreur inimaginable survenue à Kenscoff. Un bébé de deux mois, victime de la cruauté des gangs, a été arraché des bras de sa mère et brûlé vif par la coalition criminelle « viv ansanm ». Face à cette innommable tragédie, Jean Jean Roosevelt rompt le silence, exprimant son désarroi et sa douleur.
Dans un message vibrant d’émotion, l’artiste a partagé son incapacité à trouver les mots pour décrire sa peine. Son cœur est en miettes, sa voix s’est tue, et il témoigne d’une profonde détresse face à ce drame insoutenable. Il s’interroge sur la direction que prend Haïti, son pays, alors même que dans les pires conflits, les enfants sont sacrés et épargnés.
« Quelle menace représente un enfant sans défense pour subir une telle atrocité ? Qu’est-ce qui nous arrive ? Comment avons-nous pu en arriver là ? Qu’allons-nous faire de notre pays ? », se questionne-t-il.

Jean Jean exhorte ses compatriotes à une introspection urgente sur l’état de la société haïtienne. Il en appelle à la responsabilité collective pour protéger les innocents et enrayer cette spirale de violence qui gangrène le pays. Comment peut-on tolérer qu’un enfant sans défense soit victime de tels actes de barbarie ?
Le cri de Jean Jean Roosevelt est une invitation à l’unité et à l’action. L’interprète de « Pourquoi a-t-on grandi ? » incite chacun à s’engager pour un futur où les enfants pourront vivre en paix. Son appel résonne comme un espoir de renaissance pour Haïti, où la compassion et la solidarité doivent prévaloir pour bâtir un avenir meilleur.