Et si le feu venait de plus près qu’on ne le pensait ? Selon des sources fiables contactées par StarUne Magazine, le chanteur K-Dilak serait à l’origine des attaques virulentes du présentateur de l’émission « Cho Gogo a » contre la chanteuse Anie Alerte. Enquête.
L’affaire secoue les coulisses du showbiz haïtien. Derrière les attaques virulentes du présentateur de l’émission « Cho Gogo a » à l’encontre d’Anie Alerte se cacherait un nom inattendu : K-Dilak. Selon une source digne de foi contactée par StarUne Magazine, le chanteur aurait orchestré cette charge médiatique pour laver l’honneur de Bedjine, sa partenaire musicale et complice de scène.
D’après cette source proche du dossier, K-Dilak aurait sollicité personnellement le présentateur de l’émission « Cho Gogo a ». Cette requête serait survenue après la diffusion d’une vidéo virale dans laquelle Anie, accompagnée de deux amies dans une piscine, déclame une poésie intitulée « Le Poisson (selon elles) ». Pour K-Dilak, il s’agirait d’une moquerie visant Bedjine.
La séquence, devenue virale, a été interprétée comme une parodie de l’introduction scénique de Bedjine lors d’un spectacle quelques jours plus tôt. Offensé, K-Dilak aurait alors chargé son ami animateur de prendre sa défense sur les ondes — et pas de manière élégante. Ce dernier s’est lancé dans une série de commentaires misogynes, qualifiant Anie Alerte de « problématique », la réduisant à son apparence et remettant en question sa légitimité artistique.
Les propos tenus dans l’émission ont rapidement suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. Mais selon nos sources, le coup était prémédité. « K-Dilak voulait laver l’affront sans se salir les mains. Il savait que son ami animateur le ferait sans filtre », confie un collaborateur de longue date du milieu musical haïtien. Ce recours à une attaque médiatique orchestrée soulève de sérieuses questions sur l’éthique et la solidarité dans l’industrie.
Plus grave encore : cette affaire met en lumière les dérives d’un système où les différends artistiques se règlent par des campagnes de dénigrement ciblées. Anie Alerte, connue pour son indépendance et son franc-parler, semble payer le prix d’une parole libre dans un écosystème encore dominé par les alliances masculines. Une manœuvre qui, au final, pourrait bien se retourner contre ses auteurs : renforcer la voix d’Anie, et exposer au grand jour les jeux d’influence les plus sombres de l’HMI.