DivFarrah se perd avec « Rete » : quand la médiocrité se prend pour de la musique

Le 28 novembre, DivFarrah a dévoilé « Rete » comme avant-goût de son prochain album attendu en 2026. Une annonce qui aurait dû enthousiasmer… mais qui ne fait que confirmer les limites inquiétantes d’un projet artistique sans souffle, sans originalité et sans véritable voix.

DivFarrah revient en cette fin d’année avec « Rete », un morceau qu’elle présente comme le prélude à son futur album. Malheureusement, dès les premières notes, la déception s’installe : la chanteuse se contente une nouvelle fois de survoler le même terrain monotone où aucune émotion ne prend vraiment forme.

La prestation vocale est plate, linéaire, presque mécanique. DivFarrah ne chante pas : elle récite. Monotone, monocorde, incapable de moduler ou d’habiter sa voix, elle peine à convaincre qu’elle a réellement sa place derrière un micro.

Musicalement, le morceau ne propose aucun relief. On ne retient rien. Pas de signature sonore, pas d’audace, pas d’âme. On a l’impression d’écouter un brouillon inachevé qui s’accroche désespérément au système sans jamais oser s’en détacher.

Ce qui interroge encore plus, c’est le rôle de certains médias qui, sous couvert de promotion culturelle, imposent à la scène musicale haïtienne une vitrine qui ne reflète pas la vraie qualité de l’HMI. Une carte de médiocrité, souvent influencée par des intérêts mafieux, qui perpétue l’insignifiant au détriment du talent.

Pendant ce temps, de véritables artistes, créatifs, authentiques et bourrés de potentiel, peinent à accéder à la lumière. On pense, sans hésiter, à des noms comme Clifford Dumé, Watson-G, Vanou J ou Bgarmel : des jeunes qui méritent vraiment qu’on les écoute et qu’on les propulse.

Car au-delà d’un titre raté, « Rete » reflète surtout une industrie malade, complaisante, qui préfère fabriquer des idoles instantanées plutôt que de soutenir ceux qui travaillent réellement leur art.

Enfin, et c’est peut-être la seule lueur d’espoir, on pourrait espérer que cette chanson ait été générée par l’intelligence artificielle. Cela expliquerait le manque total d’émotion, de voix et de musicalité. Car si « Rete » est bien de la « vraie musique », alors l’HMI mérite un vaccin d’urgence.

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