Djouly Best exclue du « Haitian Labor Day Fest »

Le « Haitian Labor Day Fest », prévu pour septembre prochain, célèbre la culture haïtienne. La décision d’exclure la chanteuse montante Djouly Best de cet événement emblématique a suscité une vive controverse au sein de la communauté.

En septembre prochain, le « Haitian Labor Day Fest » célébrera, comme chaque année, la riche culture haïtienne lors du Carnaval et de la Parade du Jour du Travail des Antillais-Américains. Cet événement, qui se déroule durant la première semaine de septembre à Crown Heights, Brooklyn, est l’un des plus vibrants de New York.

Djouly Best, une jeune chanteuse pleine de promesses, était initialement programmée pour se produire lors de cette grande fête. Cependant, un groupe de musiciens et des artistes haïtiens ont catégoriquement refusé de participer à l’événement en sa présence, créant une onde de choc dans la communauté artistique.

Cette décision a été publiquement annoncée par l’animateur Guy Wewe, lors de son émission. Ce dernier n’a pas caché son contentement, affichant une désinvolture qui a choqué plus d’un. Selon lui, l’exclusion de Djouly Best est une décision justifiée.

Cette exclusion reste un sujet brûlant, divisant la communauté haïtienne. Carel Pedre l’a vivement désapprouvé. Pour le célèbre animateur et présentateur haïtien, elle est inadmissible et injustifiée. Il se dit stupéfait par l’ampleur de la haine dirigée contre Djouly Best, une chanteuse montante, appelant à plus de solidarité et de soutien dans la communauté.

Guy Wewe, en conflit ouvert avec Djouly Best depuis un certain temps, a souvent profité de chaque occasion pour la rabaisser. Ses actions discriminatoires et marginalisantes envers la jeune chanteuse mettent en lumière les difficultés accrues auxquelles les femmes font face dans l’industrie musicale haïtienne, où les exigences sont bien plus strictes que pour leurs homologues masculins.

Pour plus d’un, la décision d’exclure Djouly Best du « Haitian Labor Day Fest » sur demande de quelques artistes masculins est comme une nouvelle illustration des inégalités persistantes dans l’industrie musicale haïtienne (HMI). StarUne Magazine encourage les artistes, les animateurs et le public à se rassembler pour promouvoir une culture de respect et de soutien mutuel, afin que des talents comme Djouly Best puissent s’épanouir sans entraves.

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