Les fréquentes visites d’un neurologue spécialiste de la maladie de Parkinson à la Maison Blanche soulèvent de nouvelles interrogations sur l’état de santé du président Joe Biden.
Le 8 juillet, le New York Times a jeté un pavé dans la mare. Un article du journal américain a ravivé les spéculations sur la santé du président Joe Biden. Kevin Cannard, un neurologue spécialiste de la maladie de Parkinson, aurait visité la Maison Blanche huit fois en huit mois.
Ces visites répétées ont immédiatement suscité des interrogations sur la santé du président Biden, d’autant plus que Cannard est un spécialiste de la maladie de Parkinson. Les journalistes ont même sollicité des explications lors de la conférence de presse quotidienne de la Maison Blanche lundi. Karine Jean-Pierre, la porte-parole, a refusé de confirmer si le neurologue avait consulté le président.
Jean-Pierre a déclaré que Joe Biden ne reçoit pas de traitement pour la maladie de Parkinson et ne prend aucun médicament lié à cette maladie. Cependant, elle n’a pas répondu à toutes les questions des journalistes, ajoutant à la confusion.
Face à la pression, le médecin de Joe Biden Kevin O’Connord a publié quelques heures plus tard ce lundi une lettre expliquant que Kevin Cannard était bel et bien venu à la Maison Blanche.
Le médecin personnel du président ajoute ensuite que les visites de Kevin Cannard ne concernaient pas directement Joe Biden, à l’exception de ses examens annuels. Il explique qu’il est régulièrement intervenu pour d’autres personnels de l’administration, notamment des membres de l’armée.
Le docteur Cannard aurait également visité la Maison Blanche pendant la présidence de Barack Obama, période durant laquelle Joe Biden était vice-président. Les documents des visites sous Donald Trump n’ont pas été publiés, ajoutant davantage de mystère.
Les rumeurs sur la santé de Joe Biden ne datent pas d’hier. Dans les jours suivant la confrontation entre les deux candidats à l’élection présidentielle du 5 novembre prochain, des doutes avaient été émis quant à une possible maladie neurodégénérative comme l’Alzheimer ou le Parkinson.
L’exécutif continue de nier ces accusations tout en restant vague sur le sujet. Ce manque de clarté alimente les spéculations et les Américains s’interrogent sur la transparence de leur administration.