Taylor Caceus, doctorant en commerce international, au campus Rio Piedras de l’Université de Porto Rico (UPR), a vécu une expérience inquiétante avec des agents de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE).
Samedi après-midi, Taylor Caceus, brillant doctorant haïtien en commerce international, ne s’attendait pas à ce que sa vie prenne un tournant terrifiant alors qu’il marchait tranquillement dans les rues de Rio Piedras. Deux véhicules aux vitres teintées se sont approchés, transformant une journée ordinaire en un cauchemar vivant. Ces occupants, prétendument de l’ICE, ont plongé l’étudiant de 35 ans dans une spirale d’interrogations angoissantes.
La tension est montée d’un cran lorsque les agents ont posé la main sur leurs armes, laissant l’étudiant haïtien perplexe et terrifié par cette démonstration de force inattendue, pendant environ 10 minutes.
Ces agents, vêtus de pantalons kaki et de chemises bleu marine, ont procédé à un interrogatoire tendu, questionnant Caceus sur sa langue et sa nationalité. Bien qu’il ait répondu qu’il préférait s’exprimer en créole, ce détail n’a pas désamorcé la situation. Les hommes ont continué à le presser, alimentant sa nervosité et son incapacité temporaire à retrouver ses documents d’identité.
Mal à l’aise et sous pression, Taylor Caceus a tenté de prouver sa légitimité en tant qu’étudiant en utilisant son téléphone portable pour montrer des photos de sa documentation. Malgré cette tentative, les agents ont refusé d’accepter sa carte d’identité universitaire, exacerbant encore plus son anxiété. Ce n’est qu’après avoir pu présenter les documents requis que les agents se sont retirés.
L’incident a laissé Caceus ébranlé, conscient des nouvelles politiques migratoires strictes et des préjugés potentiels. Malgré son statut légal et sa concentration sur ses études, il se sent vulnérable et craint pour sa sécurité, évitant de quitter son domicile depuis l’incident.
Cette confrontation soulève des questions importantes sur le traitement des étudiants internationaux et la nécessité de garantir leur sécurité et leur tranquillité d’esprit. Elle appelle à une réflexion sur les pratiques d’interrogation et les droits des résidents étrangers, particulièrement dans un contexte de tensions migratoires accrues aux États-Unis.
