Après 28 ans de carrière dans la presse haïtienne, Roselène Germain reçoit enfin la reconnaissance qu’elle mérite. Décorée par la Solidarité des Femmes Haïtiennes Journalistes (SOFEHJ), elle incarne la résilience et l’engagement pour la liberté de la presse.
En 1996, alors très jeune, Roselène Germain faisait ses premiers pas dans le monde de la presse haïtienne. Après 28 longues années d’un travail exemplaire, le 29 décembre 2024, elle voit enfin son dévouement reconnu par la Solidarité des Femmes Haïtiennes Journalistes (SOFEHJ), qui lui décerne le « Prix SOFEHJ » lors de sa deuxième édition.
Roselène Germain, émue, a mis en lumière l’absence de reconnaissance de ses pairs durant toutes ces années. « Je suis émue. Merci à la Solidarité des Femmes Haïtiennes Journalistes pour ce prix. C’est la première fois que mon travail est honoré depuis mon entrée dans la presse en 1996, » a-t-elle exprimé avec gratitude.
Elle n’était pas la seule à être célébrée lors de ce gala. Jeruscha Vasti Michel, membre fondatrice de la SOFEHJ, a également été honorée.
Les deux femmes ont été récompensées pour leur engagement dans la défense de la liberté de la presse et des droits des femmes journalistes.
En plus de ces distinctions, trois autres journalistes, Sophia Chéry, Staël Vilsaint, et Rose Nirva Pamphile, ont reçu des certificats de la SOFEHJ pour leur contribution inestimable à l’association et à la presse haïtienne.
Dans son discours, Martine Isaac Charles, coordonnatrice générale de la SOFEHJ, a souligné que cette édition du « Prix SOFEHJ » rend hommage aux femmes journalistes qui se sont battues sans relâche pour la liberté d’expression.
Elle a conclu en affirmant que ce prix est une source d’inspiration pour encourager les membres de la structure à continuer à œuvrer pour élever le niveau des femmes journalistes dans un contexte où l’inégalité sociale, la corruption et l’injustice prévalent.
La reconnaissance de Roselène Germain et de ses collègues symbolise un hommage aux carrières dévouées et un encouragement à poursuivre la lutte pour une presse libre et équitable en Haïti.
