Un rapport des Nations Unies soulève des questions sur les liens entre des stars de TikTok en Haïti et un chef de gang notoire, incitant à une enquête sur des transactions inhabituelles.
Ils ont de quoi s’inquiéter. « Tatie Mendel », « Parolla », « Belle-Enfant », « Trapalman » et « Commandant », cinq des plus grands noms de TikTok en Haïti, se retrouvent au centre d’un rapport du Conseil de sécurité des Nations Unies. Ce document, daté du 6 février 2025, se penche sur la drogue et le crime dans le pays.
Ce rapport de 26 pages révèle que Renel Destina, alias « Ti Lapli », chef de gang de Gran Ravin, aurait envoyé des cadeaux à ces influenceurs lors de leurs directs sur TikTok. Cette pratique soulève des préoccupations quant à l’utilisation des réseaux sociaux pour soutenir indirectement des activités criminelles.
Les Nations Unies appellent à une enquête sur ces transactions. Ce type de financement via les plateformes numériques pourrait indiquer une nouvelle stratégie des gangs pour gagner en visibilité et légitimité.
En Haïti, où les réseaux sociaux influencent fortement l’opinion publique, ce rapport pourrait avoir des conséquences significatives. Les autorités doivent comprendre ces interactions et veiller à ce que les plateformes numériques ne favorisent pas la criminalité.
